Ka-Danse

Pensée comme un hommage à l’illustre compositeur qui donne son nom au Grand Prix, cette oeuvre se construit comme une suite de danses, issue de la culture guadeloupéenne. Le Gwo-Ka est un genre musical composé de 7 rythmes, qui ont chacun leur particularité et leur sens : Toumblack, Kaladja, Wouulé, Graj’, Padjembel, Menndé, Lewoz ont tous une fonction précise, symbolisant la joie, la tristesse, l’amour, ou encore le travail. Ces rythmes permettent de créer une dramaturgie au fil de l’oeuvre.
J’ai également utilisé des éléments chers à Jean-Louis Florentz tels que des modes, un motif d’appel lié à l’enfant, et l’antienne Magnificat. Ces éléments construisent un discours « de cire et or », composé de plusieurs niveaux de lecture : de la danse première, on y trouve également une relation entre la mère et l’enfant, dans une approche humaine et spirituelle.
Les registrations indiquées sont très générales. Hormis les quelques jeux de détail précisés, il convient d’adapter tous les mélanges et les progressions en fonction de l’instrument sur lequel on interprète cette oeuvre.