Metamorphosis
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Influencé par les figures tutélaires des quatuors à cordes en ré de Mozart (K. 421) et de Schubert (D. 810), mais aussi des Métamorphoses nocturnes de Ligeti, c’est en explorant cette thématique poétique, entre transformation ovidienne et dimension cyclique de la vie, que j’ai abouti à la lecture de Metamorphosis du poète américain Charles Bukowski (1920–1994).
Dans ce poème publié en 1979 dans Jouer du piano ivre comme d’un instrument à percussion jusqu’à ce que les doigts saignent un peu, le narrateur se voit métamorphosé de sa « crasse » originelle à une situation d’ordre et de perfection qui a tôt fait de lui arracher ce cri :
Je me sentais mieux quand tout était en désordre.
Il semble alors peu à peu se décomposer, « perdre son rythme » jusqu’à ce qu’il puisse retrouver son désordre.
Ce sont ces transformations, l’ascension vers une fallacieuse perfection, puis le tourbillon de la chute, que j’ai voulu évoquer dans ce quatuor, porté par le rythme du poète.
Pierre Chépélov
Information additionnelle
Poids | 0,11 kg |
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Dimensions | 32 × 24 cm |
Support | PDF, Papier |