GOUNOD Charles

Charles-François Gounod est le fils d’un peintre de talent, François-Louis Gounod[1], et d’une femme distinguée qui fut son premier professeur de piano. Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudia l’harmonie avec Antoine Reicha puis, au Conservatoire de Paris, avec Jacques Fromental Halévy et la composition avec Jean-François Lesueur.

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Mireille

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Biographie

Charles-François Gounod est le fils d’un peintre de talent, François-Louis Gounod, et d’une femme distinguée qui fut son premier professeur de piano. Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudia l’harmonie avec Antoine Reicha puis, au Conservatoire de Paris, avec Jacques Fromental Halévy et la composition avec Jean-François Lesueur. En 1839, il remporta le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand. Il profita de son séjour à la Villa Médicis pour étudier notamment la musique religieuse, surtout celle de Palestrina.

En 1859, fut joué au Théâtre Lyrique son Faust, opéra d’après le drame de Goethe, dans lequel Marguerite est séduite par Faust après qu’il a vendu son âme au diable. Grâce à une superbe partition, incluant le célèbre air de Méphisto Le Veau d’or, l’air de Marguerite dit des bijoux — Ah ! je ris —, immortalisé à sa façon par La Castafiore de Hergé, le chœur des soldats et la musique de ballet de la Nuit de Walpurgis, le succès fut considérable : 70 représentations la première année. En 1867, il publia Roméo et Juliette, opéra d’après Shakespeare, dont les airs les plus connus sont la charmante valse de Juliette, Je veux vivre, et l’air du ténor Ah ! lève-toi, soleil!.

Si Gounod reste surtout réputé pour ses opéras, il composa également deux symphonies et une Petite symphonie pour neuf instruments à vent (1885) — de la musique religieuse — dont son célèbrissime Ave Maria, non destiné à être interprété dans une église et dérivé du premier prélude du Clavier bien tempéré de Bach —, de nombreuses mélodies sur des poèmes d’Alfred de Musset ou Victor Hugo, tels Venise, Ô ma belle rebelle, D’un cœur qui aime ou L’Absent qu’il a écrit lui même.Il écrivit également une oeuvre se prénomant la mort et la rose.

Il mourut le 17 octobre 1893 à Saint-Cloud et fût inhumer au cimetière d’Auteuil. Ses obsèques eurent lieux dix jours plus tard à l’église de la Madeleine, avec Saint-Saëns à l’orgue et Fauré à la tête de la maîtrise.

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