LEIBOWITZ René

Cinquante ans après sa mort présenter René Leibowitz commecompositeur est chose due ! Reconnu théoricien de la dodécaphonie,ses essais Schoenberg et son école (©1947 J.B. Janin) et Introduction à la musique de douze sons (©1949 L’Arche) furent des textes phares de l’avant-garde.
Initiateur et premier chef d’orchestre interprète des oeuvres de l’école de Vienne en France, sa production demeure, pour la plupart des oeuvres, inconnue, même aux disciples et amis de son temps ; ensuite si d’une part on connaissait très bien son attitude et ses idées envers les oeuvres
de ses maîtres, – Schoenberg, Berg et Webern – on sait assez peu ce qu’il pensait de sa propre musique. D’une façon générale il considérait ses oeuvres comme la conséquence logique de l’évolution du langage musical contemporain, tout en restant fidèle à la tradition, dans le meilleur sens du terme.

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Cinquante ans après sa mort présenter René Leibowitz commecompositeur est chose due ! Reconnu théoricien de la dodécaphonie,ses essais Schoenberg et son école (©1947 J.B. Janin) et Introduction à la musique de douze sons (©1949 L’Arche) furent des textes phares de l’avant-garde.
Initiateur et premier chef d’orchestre interprète des oeuvres de l’école de Vienne en France, sa production demeure, pour la plupart des oeuvres, inconnue, même aux disciples et amis de son temps ; ensuite si d’une part on connaissait très bien son attitude et ses idées envers les oeuvres
de ses maîtres, – Schoenberg, Berg et Webern – on sait assez peu ce qu’il pensait de sa propre musique. D’une façon générale il considérait ses oeuvres comme la conséquence logique de l’évolution du langage musical contemporain, tout en restant fidèle à la tradition, dans le meilleur sens du terme.
Lors des entretiens avec Michel Philippot, en 1968 – un ancien élève – rediffusés sur France
Culture en 1973, un an après sa mort, il s’exprimait ainsi : « Ma musique s’appuie tout à fait sciemment sur l’enseignement de Schoenberg, Berg et Webern et a évolué dans le sens où, je voudrais le croire au moins, leur musique elle-même aurait évolué. Schoenberg et Webern – et Berg aussi – n’ont écrit au fond qu’un très petit nombre d’oeuvres dodécaphoniques puisque leur activité a été relativement courte en ce domaine… à beaucoup de points de vue ils n’ont fait qu’entrouvrir des portes, ils ne les ont certainement pas refermées. Et moi je crois à une possibilité de continuer dans cette voie. »

Mais, comme dans au moins une situation similaire du passé (Bach, par exemple), il a été pratiquement le seul à vouloir continuer dans cette voie. Le moment historique de l’après-guerre
et ensuite, les années 50-60 étant pleines de ferments de rejet de la tradition, après un
premier temps de grand intérêt et de découverte, toute une génération de jeunes compositeurs,
à la suite de Boulez et Stockhausen se sont décidément éloignés du dodécaphonisme à la Schoenberg.

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