Description
En dépit de tout, j’écris.
Loin de mes préoccupations habituelles, j’ai voulu reprendre une de mes fugues
« d’école » en hommage à Bach pour qui Mozart vouait une reconnaissance
absolue. Mozart, l’homme de planches mais aussi l’architecte, homme de progrès.
Cet exercice est pour moi un éclat de lumière. L’art actuel serait-il un constat
d’échec ? Je ne le pense pas mais il est bon de se rappeler les cathédrales.
Le texte de Goethe a été écrit pour la mort de Mozart qui s’est éteint à minuit
cinquante-cinq le 5 décembre 1791… « la misère, avec son cortège de privations,
d’angoisse et de surmenage a fini son oeuvre » (Brigitte Massin).
Suit le Miserere construit sous forme de fugue, rappel du Miserere en la mineur de
Mozart demeuré inachevé lors de sa rencontre avec son maître Padre Martini.
Cette partition l’obséda toute sa vie durant.
Avec un plaisir intense, cette oeuvre est dédiée à l’ensemble ÔM que je soutiens
de toutes mes forces.
Christian Dachez