La Marianne de Kovider
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Dédiée à la pianiste Paloma Kouider, la deuxième Etude-Statue, intitulée La Marianne s’inspire d’une œuvre de l’artiste Kovider.
Ce bronze patiné m’a parlé par ses courbes tantôt rondes, tantôt dirigées en mouvement vers demain. Bien entendu, Marianne est un symbole, autant que, comme l’écrivait Clémenceau : « la France est une idée ». J’ai souhaité, dans l’esprit de nos anciens (Ravel, Magnard, Fauré…) rendre hommage à l’esprit français, à ce concept difficilement définissable mais pourtant reconnaissable. J’ai choisi pour cela la forme du prélude et fugue, avec des parties non mesurées chères aux Couperin et Rameau, parfois surpointées aussi à l’instar des ouvertures à la française. Dans ce prélude, un appel (qui dans mon esprit serait joué par un pupitre de cors) se fait entendre. Celui de la liberté ? En tous cas, la fugue me semblait la référence la plus appropriée pour transcrire cette énergie : force, combat, croyance en la liberté… Si deux citations très courtes (Rameau et Ravel) se trouvent à la fin du Pré-lude, c’est à l’incipit de la Marseillaise que je fais appel en fin de pièce.
Ainsi, j’espère rendre hommage, par le prisme de l’œuvre de Kovider, à l’es-prit humaniste que doit porter en son sein l’idéal républicain. Et, comme cité en toute fin de l’œuvre, ce vers d’Aragon me semble conclure idéale-ment : « La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans. »
Benoit Menut
Information additionnelle
Poids | 0,350 kg |
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Dimensions | 29,7 × 42 × 0,5 cm |
Support | PDF, Papier |