La Marianne de Kovider

MENUT Benoît
Solos Piano
ISMN 979-0-56025-280-3
6'

7,50 
15,00 

Description

Dédiée à la pianiste Paloma Kouider, la deuxième Etude-Statue, intitulée La Marianne s’inspire
d’une oeuvre de l’artiste Kovider.
Ce bronze patiné m’a parlé par ses courbes tantôt rondes, tantôt dirigées en mouvement vers
demain. Bien entendu, Marianne est un symbole, autant que, comme l’écrivait Clémenceau :
« la France est une idée ». J’ai souhaité, dans l’esprit de nos anciens (Ravel, Magnard,
Fauré…) rendre hommage à l’esprit français, à ce concept difficilement définissable mais
pourtant reconnaissable. J’ai choisi pour cela la forme du prélude et fugue, avec des parties
non mesurées chères aux Couperin et Rameau, parfois surpointées aussi à l’instar des
ouvertures à la française. Dans ce prélude, un appel (qui dans mon esprit serait joué par un
pupitre de cors) se fait entendre. Celui de la liberté ? En tous cas, la fugue me semblait la
référence la plus appropriée pour transcrire cette énergie : force, combat, croyance en la
liberté… Si deux citations très courtes (Rameau et Ravel) se trouvent à la fin du Pré-lude,
c’est à l’incipit de la Marseillaise que je fais appel en fin de pièce.
Ainsi, j’espère rendre hommage, par le prisme de l’oeuvre de Kovider, à l’es-prit humaniste
que doit porter en son sein l’idéal républicain. Et, comme cité en toute fin de l’oeuvre, ce vers
d’Aragon me semble conclure idéale-ment : « La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans. »

Information additionnelle

Poids 0,350 kg
Dimensions 29,7 × 42 × 0,5 cm
Support

PDF, Papier