Description
Si le titre Les villes invisibles est emprunté au livre d’Italo Calvino, les villes dont il s’agit ici ne
sont pas des cités orientales imaginaires mais des villes cinématographiques.
Ce sont les titres plus que les films en eux-mêmes qui ont suscité chez moi le désir d’écrire
ces rêveries musicales :
Quand la ville dort et le monde parallèle de la nuit, la Rome décadente du Satyricon, les
fantômes hollywoodiens de Fritz Lang, le monde grouillant des villes de Satyajit Ray ou encore
les amours poignantes de la ville portuaire de Bergman.
Mais ces Villes invisibles sont avant tout, pour moi, un hommage à la musique de film,
personnage insolite qui hante nos mémoires de spectateurs émus.
Bruno Coulais