Scherzo
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Lorsque Marc Feldman, Administrateur général de l’Orchestre Symphonique de Bretagne m’a demandé début 2016 d’écrire une oeuvre dans l’esprit beethovenien pouvant s’intercaler dans un programme contenant la 3ème Symphonie et le Triple Concerto, j’ai été aussitôt affirmatif. Outre l’amour sans mesure que je ressens depuis l’enfance pour ce géant, l’idée consistant à se servir d’une forme ou de l’esprit d’une forme musicale comme fil conducteur m’a semblé intéressante. Beethoven est l’apôtre des structures, un architecte du son et de l’espace sonore. Ainsi m’est venue l’idée de Scherzo, dans un effectif correspondant à celui de la 3ème Symphonie.
Plus que l’effectif, c’est à la forme même du scherzo de cette oeuvre que je fais référence. C’est une citation de forme, pourrait-on dire. Après une introduction faite de couleurs tournant sur elles-mêmes, le tempo à trois temps devient un petit menuet, ancêtre du scherzo, puis un menuet plus rapide, jusqu’au scherzo à proprement parler. En son sein se trouve un trio que j’ai voulu laisser tout d’abord aux sonorités des cuivres, comme les appels de cors du grand Ludwig. Comme un clin d’oeil, le rythme, ici décalé, du Scherzo de la 9ème Symphonie va et voyage aussi au sein de cette oeuvre.
Dédiée à Marc Feldman, en reconnaissance pour tous les projets auxquels j’ai eu la chance d’être associé avec l’OSB, cette oeuvre de 12 minutes associe le double hommage avec une quête formelle certainement inassouvie mais bien vivace.
Benoît Menut
Information additionnelle
Poids | 0,680 kg |
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Dimensions | 42 × 29,7 × 0,8 cm |
Support | PDF, Papier |