Entre couleur et vide

Cette oeuvre est une sorte de prélude à mon projet de petit format d’opéra inspiré par La Voix sombre de Ryoko Sekiguchi et Le Sūtra du coeur.
La composition se construit autour d’extraits de ce texte écrit en japonais ancien et qui pose le concept bouddhique de la vacuité de toute chose et de tout phénomène physique et non-physique. Le vide n’est pas la nonexistence, le néant, mais l’absence de caractère substantiel, fixe et permanent. Le Bouddhisme considère que rien de ce qui existe n’a de réalité intrinsèque et que tout est muable et en permanente mutation. Ainsi le vide est lié à la mutabilité constante de tout ce qui existe. Il n’est pas vide mais rempli de ce qui n’est pas, de cette présence imaginaire de ce qui manque…..